dimanche

Fear & Convenience

Celui qu'avait besoin le Nord pour ne pas le perdre, est là. C'était notre rêve à tous. Même le mien. Dix milles miles plus à l'est, tout reste possible, tout est à faire. Je parle de moi.

Moi, c'est l'enfant pas tout à fait sauvage, qui ne compte plus les jours, qui ne les différencient plus, aspiré à nouveau dans un néant. Là est la différence avec l'enfant qui veut devenir pompier, sans réellement savoir pourquoi, enfermé dans un cliché. Lui compte les jours avant de devenir quelque chose ou quelqu'un. Puis l'on devient sentimental et stupide, blasé et mort.
C'est pour ça que j'ai entrepris un travail, au cours de mes dernières traversées. Voir et disparaître, rencontrer ceux qui changent le monde, ceux qui contribuent à ce changement. Essayons tous de témoigner d'une époque qui fonce droit dans le mur, qui est chaque jour pire. Évitons les débats sur le consumérisme, l'idéal utopiste et la paix dans le monde. Évitons de rêver.
Ne soyons pas hypocrites, il n'y a que Santana et les cigarettes qui arrivent à me trainer en cours, pas ce que l'on nous promet à la fin des études, ce que l'on nous promet à chaque fin de mois. Nous nous sommes tous trompés à force de vivre pour ce qui sera et non ce qui est.

Alors, ce qui s'est passé non loin de chez nous, a finalement changé la donne, changé les choses, pour toujours.


1 commentaire:

Anonyme a dit…

Qu'est ce que j'aime tes mots.Et ces chansons.