mardi

De la marche



R
evenu d'entre la nuit; c'est ce que l'on peut se dire chaque jour. Nous devenons tous de vraies blondes et autres, des chroniques du temps, des infidèles aux jours. Cette infidélité qui noie les souvenirs d'une jeunesse passé sur l'un des milles toit de Manhattan, à rire, à retarder la vieillesse. L'insouciance dans quelques rues d'Harlem, apostrophés par la descente mentale des autres. Ils servent finalement à quelque chose ces souvenirs. Ils servent à former nos futures et présentes nostalgies. Cette même nostalgie qui ronge notre mémoire autant que les visions, l'histoire d'un temps perdu, ou deux. Il en faut de la patience à 20 ans pour voir plus loin que le bout de son nez. Il en faut de la sagesse. Mythes et dieux peuvent nous aider devant tous ces miscellanées bouffés par les autres, par l'enfer.
Abordée par le coeur, l'idée du rêve arrive comme une douce solution. La solution de facilité qui a nourri bon nombres de gens. C'est une bien drôle de guerre que nous menons au final, une guerre perdue d'avance mais qui en vaut la peine. Alors moi, dans mon fauteuil je n'oublierais jamais les milles reflets, les milles cigarettes laissées sur les marches, les milles façons de faire les choses. Et dans dix ans, le dernier de mes soucis, sera de répéter tout cela, dans dix ans j'aurais apprivoiser tout ce qu'il y a ici et je serais encore et toujours plus loin des autres.