Voiture, bus et avion; ce sera ma journée. Toujours attendre, ça en devient interminable. L'excitation monte à l'arrivée à Franckfurt, il y a des odeurs de liberté qui flottent non loin. L'attente devient de plus en plus agréable dans les couloirs de l'aéroport. Dans ce genre de lieux on assiste toujours aux mêmes scènes, des milliers de personnes qui se regardent et qui patientent silencieusement. Je ne vais pas m'attarder sur ce lieu, tant de choses sont à venirs, et tout le monde connait cette ambiance, cette atmosphère si spéciale qu'il y a dans les aéroports, à condition d'y prêter attention et d'être conscient de ce qui nous entoure. Bientôt l'embarquement et le décollage, mais avant on m'appelle au micro, pour me dire que j'ai perdu mon passeport. Un homme vient me le rapporter. L'aventure commence.
L'Amérique pieuse se retrouve dans l'avion, à faire le signe de croix. Comme si des prières allaient nous sauver d'un pilote alcoolique et aveugle je me dis.
Un voyage en avion est une perpétuelle méditation, perturbée par les cris des enfants et les images irréelles que l'on peut voir, comme ce mexicain amnésique qui regarde le même film depuis 4h maintenant. La Bucket List, un hymne aux changements, aux voyages à faire , à faire ce que l'on désire le plus. Ma Bucket List sera de rencontrer le plus de gens possibles et de respirer le grand air.
On atterri enfin. Je me sens perdu à l'arrivée, mais ça ne durera que quelques minutes. Je cours dans tous les sens pour trouver un billet pour la Floride. Au bout d'1h30, j'ai mon ticket pour Orlando. C'est parti pour New York maintenant.
L'après midi est déja bien entamée, je prends donc au plus vite le métro pour me rendre à l'auberge. Je traverse tout Brooklyn, effectue un changement à Brodway Junction. L'atmosphère y est impressionnante. Trop de monde, tout ce monde est pressé. La culture afro-américaine se fait déjà sentir. Ce lieu sera ma vitrine de New York City et de ses boroughs pour le moment.
J'arrive enfin à l'auberge dans East Village, sur la 3eme. Moi et mes 11 kilos sont bien accueillis ici, la chambre n'est pas grande mais tout est propre.
Je n'ai aucune envie de perdre mon temps, je marche donc en direction de nul part, mais au nord de Manhattan. Mon père m'avait dit qu'en arrivant à New York je devais respirer un grand coup, sentir le tout Manhattan. J'ai donc respirer un grand coup, je n'ai rien senti de plus que l'odeur des restaurants, mais c'est peut-être de ça qu'il voulait parler, en tout cas je pense à lui.
Mort de fatigue je me réfugie dans un "dinner": le Big Daddy, aussi un cliché américain, mais cher celui là.
Après avoir trop mangé et avoir fini mon Coca de 2L, je me rend à pied, à Time Square. Ce lieu sent le touriste à 3 km à la ronde, mais c'est surement quelque chose à voir, en tout cas pour un premier soir lorsqu'on ne sait pas encore où aller. Je continue à déambuler dans les rues, en passant par la Grand Central Station. Je rentre à l'auberge, m'allume une cigarette sur le toit, au dessus des sirènes et de la folie qui ne dort jamais.
lundi
Jour 1
Posted By
John Doe
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire