J'ai essayé de mettre fin à mes jours, en vain, j'ai essayé pour toujours. J'ai peur docteur, qu'un jour il n'y ait plus assez de balles dans mon chargeur, qu'un jour je ne puisse revoir mon univers. J'ai essayé d'attraper l'amour comme on attrape un papillon, mort depuis longtemps. J'aurais tout essayé. Il ne me reste plus que des rêves, que je confonds de plus en plus avec ma propre réalité. Des rêves qui m'enmènent loin, des rêves qui n'amènent à rien. Je voudrais supprimer mon fichier, tout recommencer, comme une parole de geek dans une civilisation qui l'a oublié à jamais. Un jamais de plus, bien loin de mes idées.
Trop proche de ma fenêtre, je vois les nuages qui continuent de bouger et moi qui ne fait que rester. Il n'y a que toi qui a cette putain de clef, ce putain de ticket vers un lieu rêvé et la signification de ces trois petits papillons posés sous mon nez. Un espoir, dans ce conte de fée qui se finira cette année. Après, promis, vous ne me verrez plus et ne m'entendrez plus parler.
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