samedi

Cactus


Un écran de fumée s'est abbatu sur mon chemin ce matin là [C'est faux, c'était un éléphant rose]. Un écran noir et un bruit à vous rendre sourd, puis une pluie d'hommes et de femmes. Une odeur de fer chauffé par l'explosion d'une bombe et la peur de revoir le jour. Certains ont toute la chance qu'ils souhaitent, certains ont la vie facile ici bas. Certains ne voient pas le bordel d'une vie, le ciel qui devient rouge, les avions qui s'écrasent, les exhibitions. Une journée éléctrique remplie d'injections, invisible à leur yeux. Une journée de plus. Je me noie dans l'air et, eux se défoncent à me faire disparaître. Ils sont tous contre moi, contre ma doublie vie, mon existence, mon escapade dans un asil et ma peur des filles. Tous élevés en batterie pour niquer nos vie et écrire l'épilogue d'un monde divisé, ils craignent la folie. Je me suis promis de ne plus les voir, d'aller rejoindre ce qu'il reste du soleil sur ce bout d'océan. J'y laisserai le dernier papillon qu'il me reste, un zeste de reggae et un fût de rock . Je dors, je rêve et je voyage. Je n'écoute que la musique et rien de ce que vous dites. Vous n'existez pas,c omme tous ces gens qui pleuvent sur moi. Et la guerre n'est qu'une question de goût, une denrée périssable, trop poivrée, qui me donne la nausée. Encore une fois, une fois de trop, certains ont toute la chance qu'ils veulent pour ne rien voir de tout ça.

Octobre 2002

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