mercredi

Moonlight

A une heure où je me demande ce que je vais devenir, j'agonise devant mes démons, devant la folie qui m'emporte, devant des idées noires. Je n'ose me confier, je n'ose dire que je serais celui qui vous mènera vers la fin de cette douce sonate. Dans ce monde qui s'éjacule dessus, des millions d'hommes et de femmes sont voués aux enfers, à l'horreur et à la peur. Imaginez cette aiguille qui vous crève l'oeil. Imaginez-moi. Moi, curieux de me voir sombrer, je plonge dans cette oeuvre de Beethoven, nocturne comme la vie, qui devient avec le temps, un refrain à toutes mes histoires, un plaisir vagabond. Une beauté divine à mes yeux avec la peur qu'elle se finisse. Il n'y a rien de dérangeant dans tous ça, seulement des mots qui ne veulent rien dire sur des idées qui n'existent pas, pour qu'en fin de compte, dans toutes ces choses là, il n'y ait qu'une étoile qui brille, celle du clair de lune qui s'en est allé


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