samedi

Wanderlust


Début

On tombe. On s'écrase. On marche. On rêve. On finis par passer nos jours à regarder le ciel et à se noyer dans l'air. Un peu de bleu pour le bleu de nos yeux . Un peu plus d'insouciance pour les voeux de nos vieux, qui nous forcent à l'exil, celui de nos peines.
La hauteur de nos rêves et l'infinie de nos limites. Un pont entre deux villes, New York et Paris. Et des souvenirs qui n'en finissent plus. Il me manque, ce frère que je n'avais jamais eu, ces mots doux et cet amour perdu. Déchiré par la défaite, je finis par vomir ce goût amer que me donnent les jours d'hiver, je finis par me lasser et ne plus m'aimer. Je ferme les yeux et plonge dans le vide, celui de l'inconscience, celui de la violence.

Je me réveille au bord de cette plage, bercée par la mer, ébloui par un paysage gris clair. Des bulles dans ma tête et un bateau dans l'air. Le vent me parle mais je ne comprends pas. Un bruit de pet dans un fût de bière où tout devient gruyère. Je me met à rire comme un lama, avant de nager dans une ferme d'abricots. Je retire mon cerveau et me suicide sous l'eau.

Le réveil est difficile. Voyez donc tous ces hommes qui se déchainent et toute ces générations plongées dans la haine. Je voudrais du temps pour grandir, du temps pour réfléchir. Revivre et passer son temps à vagabonder de planètes en planètes, d'étoiles en étoiles. Ne plus voir les gens tomber sous vos yeux, ne plus les plonger dans le vide et simplement t'aimer. Vivre la musique qui nous entoure et en jouer. Sincèrement, j'y pense tous les jours.




A Joe, à elle et aux autres.



2 commentaires:

Anonyme a dit…

d'étoiles en étoiles, un jour... demain, plus tard. Peut-etre aujourd'hui. Croire et esperer. Love <3

Anonyme a dit…

Se rendre compte qu'on va mal est la pire des choses. c'est un cercle vicieux.
Les choses vont mal, moi je vais bien, enfin je me suis pas encore avoué que je vais mal..
je me nois dans le cannabis, la clope, et les devoirs quotidiens de la vie.
C'est dur n'est ce pas ?
Y a plus grave, c'est pour ca que je m'en fou.