mercredi

Under Stars


Comme une photo jaunie, la journée se finie sous la pluie. Le temps appartient à Verlaine, comme l'espace à Rimbaud. Prendre la route, tel un Jack Kerouac, et s'en aller. S'en aller le plus loin possible de cette Terre misérable, en cessant d'aimer un instant. Laissons de côté nos sentiments, et voguons au gré du vent, rien qu'un instant. Colorier à nouveau cette Terre, des milles idées qui la couvrait. Redessiner les contours de l'amour avec un naturel excessif. Refaire le monde à sa façon. Puis, voyager de planètes en planètes pour arriver sur la plus belle d'entre elle. Située entre l'horizon hédoniste et l'imperceptible fracas des guerres, elle se cache. C'est une étoile. Dessein, servi par l'imagination et la vision d'un monde meilleur parmis les êtres les plus chers. Il, elle, vous, tu, et nous, sommes tous différents mais uniques au son des autres. Combien de visions de moi y'a t'il ? Probablement autant que le nombre d'étoiles.
Une lumière éblouissante vous caves les yeux, pour vous anoncer que la réalité est là. Il n'y a plus de pluie. Le soleil perce à nouveau les nuages et il est temps de rentrer chez soi. Sur le trajet, la nuit tombe et apparait enfin l'étoile.

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