Il n'est pas mort, il se balade, perché aux cimes, au dessus d'un monde coloré. Il n'y a pas d'alliances, pas de compromis entre les genres, les gens et les autres. Pas de sport pour lui, seule une sagesse hémorragique. Il est ennuyé, perdu et hanté par la mémoire des autres. Il est vide et pense que je suis fou.
Le printemps qui s'en va, s'attarde dans les derniers cerisiers en fleurs et lui, plongeur mystique s'élance du haut de sa falaise. Il baisse les bras et sait qu'il ne pourra plus les relever. Il a l'impression que le monde qui l'entoure n'a encore rien compris et qu'il ne comprendra définitivement rien. Lui a compris qu'il n'avait qu'une vie et que l'échec n'était pas une question de management, ni de succès. Il voit tous ces gens courir, heureux de posséder, possédés par leurs envies, par ce qui les passionnent. Lui s'évade dans ses sommeils assistés, là où il existe et où on l'aime. Il a perdu ses rêves, et rejoint la réalité. Il attends maintenant qu'on le cueille.
Aquarelle de Gao Xingjian
dimanche
I Remember
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John Doe
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