Mr Untouchable

Je n'ai jamais réellement écris ce que je pensais, j'ai toujours utilisé des métaphores et tout le tralalala qui va avec pour que les mots paraissent un brin joli. Transformer les phrases, les mots, les sens et donner un tableau presque parfait de mon imagination. Je m'imaginais vendeur de rêve en écrivant tout ça, mais sans le savoir, j'en étais aussi l'acheteur. J'écrivais, tout simplement. Puis il y a les moments où je me faisait royalement chier, ou bien sarkosiyeument chier, selon votre orientation, sexuelle. Alors on écrivais, moi et mon égo surdimensionné. Je ne suis pas si solitaire finalement. J'écrit aussi pour plaire, j'ai du le faire plusieurs fois, j'imagine que ça a du marcher pour certains. Peu importe, si je n'avais pas écris, j'aurais probablement fini chez un psy à racconter ma vie heureuse, mon enfance douloureusement joyeuse et ma crainte de la vie future dans un monde qui tourne à l'envers et, où la connexion internet est payante à la gare. Je dois sûrement être bien heureux, dans mon lit à écrire toutes ces fantaisies, gavé de nutella et d'indifférence. J'apelle ça un épilogue, mais comme à mon d'habitude, dans quelques temps il va neiger, et je serais forcé à écrire, car bien sûr, il n'y aura jamais de fin. Encore un délire d'adolescent. Ah non, j'ai bientôt vingt ans, comme quoi, j'en oubli mon age. Le permis, le bac, les voyages tout seul, il faudrait peut être penser à grandir, à ne plus vivre une double vie d'agent secret balancé entre son amour pour les légos et les playmobils. Tiens, parlons des légos. Certains m'ont marqué à vie, mais je reste assez lucide pour croire que ce qu'il y marqué dans mon dos ne doit pas exister et est sous mon contôle. Bref, j'ai suffisament écris, je prendrais donc un coca, une grande frite et un cheesburger avec supplément bacon. Je vous retrouve donc aux premiers flocons.