dimanche

Another Again


Par ce que tout commence comme ça, sous une lumière orangée. Tout commence perché dans un arbre, loin des autres, en cette fin de printemps. Une fin qui va me finir par me tuer, finir par me faire disparaître. Et ça, comme un vieux désir, oui, un désir à la veille du bac de philo, celui de l'exil. Comme un sentiment de liberté, parmis tous ceux qui n'existent pas chez moi. Et voilà tout ce que je sais faire, raconter de belles histoires sans jamais les vivre. Inventer des rêves, sans jamais les réaliser. Tout ça, pour une vie faite de cailloux et de guerres. Je devrais sûrement rejoindre les mers, avant de finir les deux pieds sous terre. Noyé, depuis trop longtemps, dans une sorte océan, je voudrais desfois fermer les yeux, dormir tout simplement. Et seulement plonger vers le grand jour.

1 commentaire:

C'S a dit…

moi je n'attend que ça, plonger...