Que c'est triste d'entendre la pluie sur les toits de carton, et de rêver lorsqu'il fait froid. Que c'est triste lorsque le temps passe et qu'il ne nous reste plus que la Terre, lorsque tour à tour, les hommes disparaissent. J'aurais jamais imaginé mourir là, loin de mon rêve, loin de ce qui me fait vivre. Moi aussi j'ai gagné ma place sur un nuage, je me suis laissé entraîner dans un univers, dans un mirage. Et maintenant je marche sans cesse plus loin, rejoindre mes rêves, faire mes adieux aux hommes. Ecrire toujours plus et remplir mes carnets comme un gosse de 8 ans, à coup de Caran d'Ache. Dessiner mon parcours entre les lignes, entre les pages d'un livre. Merci monsieur, grâce à vous je peux à nouveau rêver et peut être qu'en atteignant le toit du monde je pourrais me rapprocher de vous et voir ce lot d'étoiles briller sans contrastes. Mais pour l'instant je suis voué à rester ici, à raconter mes conneries au monde entier, à détruire les autres, à voyager, à aimer. Je suis ici pour l'éternité, puni à vie pour avoir osé rêver.
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