jeudi

On regarde


On regarde à longueur de journée nos enfants, ce qu'ils deviennent et ce qu'ils étaient . Puis on se dit que tout ce qu'on fait ne sert plus à rien, on passes nos journées à pleurer, réfléchir, dire non à tout le monde. On pense tout simplement à la vie, à tous ces matins qui se ressemblent, comme si le malheur des autres c'était nous. Plus d'idées dans nos petites têtes, que des visages, des sentiments, un mal de crâne sans aspirine, du vent. On cherche désespérement un remède à cette maladie qu'est la vie sans réfléchir à ce que nous sommes. De l'or dans les yeux, un air de liberté pour deux. Un ciel plus étoilé que jamais pour une simple photographie de l'existence sans but. Du noir en cadeau pour une tristesse en fardeau. Une peur qui ne devrait pas exister et un amour qui devrait être inventé. Nous n'avons comme seul dessein que de finir comme des amants, posés sur le banc de l'éternité. J'aurais voulu être là pour te voir, j'aurais voulu encore te revoir. Je ne pense qu'à rester simple, rester cet homme sans coeur, bercé par le noir, bercé par ton sourire qui me fait écrire. A présent tout est flou, nous le sommes tous, et eux, ils nous regardent.

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