lundi

Wonderwall


Tous ammenés à dépérir, à avoir raison, à souffrir. Ce clair de lune me colle à la peau comme une goutte de haine au cul d'un facho. Plus d'avenir, des nerfs taillés à vif pour détruire ce peu d'hommes, pour asservir ces peuples. Une âme construite à même les favellas. Un cartel rempli d'or dans mes veines, pour une fille loin de mes peines. Un amour impossible, au delà des terres, pour quelques illusions ici et là. Du rhum pour seul ami, lorsque la route devient infinie. Amour et Haine, sacerdoce d'une passion mis à mâle, mis au service du diable lorsque l'âme fatigue. Fatigué de ce temps passé, à être ignoré et à se trouver. Fatigué de contempler une oeuvre inachevée. Des tatouages commes seuls repères, des mots comme seules armes, et un dessein. Celui d'épier nos plus mauvais sentiments. Celui de tuer nos maux. Passé dans l'oubli et l'incompréhension, il vit pour mourir et voir mourir. Il vit pour toi, il a besoin de toi, j'ai besoin de lui pour toi.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

bravo pour ton journal, c'est de la tuerie, continue a écrire.