Encore du temps à perdre, à écrire son temps. Et puisque le vent tourne et que les étoiles tombent, mon désir d'exil fléchit devant la vie. Des codes, des chiffres, des utopies, des rêves, et l'enfance qui s'en va. Une réalité, la notre, qui nous emmène loin de nos songes, près du carcan des jours heureux.
La fuite comme seule inspiration, pour fuir le temps, fuir les gens et le cloisonnement. Devenir ces derviches tourneurs d'une autre époque, devenir darwich en tout mais riche en soi, devenir un homme tout simplement.
Bleu, marin, maculé de blanc lorsque la mer l'emporte au seuil de la vie, il réalise que ce rien qui l'a porté jusque là, n'est que le chemin de tous les hommes. Egayer ce bout de vous n'est pas chose aisée, encore moins ce bout de moi, qui finira, je n'en doute pas, loin de toi.
Une planète bleue pour une tristesse scaldique, sans jours et cent nuits et une double vie.
Simple, candide, crédule, naïf, naturel et indivisible, alors chante, danse et fait de toi ce que tu as toujours voulu faire avant que la lumière ne t'aveugles. Plongé dans le noir, les pieds glacés, je disparait dans les vapeurs d'une soudaine bête.
Bref, tout n'aura été qu'un amalgame de mots, de phrases, de termes en tout genres, et en tout sens, tout en pensant au temps qui passe et qui nous change.L'imagination me manque comme la tendresse du monde, comme ces personnes. C'est tout pour aujourd'hui et demain ça sera pareil.
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Fin
3 commentaires:
Les artistes s'éteignent. Leurs oeuvres après leurs morts ne sont que valorisées.
Pourtant tu m'avais de ne pas me poser de question, de toujours y aller, de ne pas s'arrêter, de ne pas abandonner.
A croire que l'on a inversé nos rôles.
Resaisit toi.
<3
moi je veux que tu reviennes. Parce que mine de rien, c'est devenue ma drogue. En esperant que tu te remettes à ecrire bientot (si,si.) quitte a me montrer tes textes sur un bout de papier. Mais continue. s'ilteplé.
<3
tu restes présent , et presque là tout près, imag'in "untantsoitpeu"...
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