mardi

Sandpaper Kisses


J'y ai vu la paix, la guerre, toute la douleur, pour un monde qui ne tourne plus rond. Pourri, gâté, égoïste, opportuniste, j'aurais tout été. Tête baissée, regard égaré, je le suis, je suis celui qui ne manque de rien et qui réclame tout, tout ce qui n'existe pas. Plus qu'un égaré, plus qu'un fou aux réactions stupides, j'admire le talent et la ferveur des autres. Période insignifiante dans une vie, on se cherche, on fait l'interressant, on fait rire ces autres, on rêve plubliquement, quand certains se taisent. On voudrais pleurer, mais sa raison n'a pas lieu, alors comme un manant, je vis loin du monde, à deux pas de notre satellite, j'y suis en orbite comme un schtroumf moqueur. Ne plus compter sur personne, n'appartenir qu'à soi même. Est-ce devenu un je ? Un jeux aux règles abstraites. On réalise alors que rien n'existe, que le vécu se calcule en images, en souvenirs, et en traces olfactives perdues ici et là. C'est ça le pire. Pourtant je ne finirais pas sur une note habituellement désepérante et triste. Oui, je suis chanceux, opportuniste, cinglé, heureux, égoïste, aisé, prétentieux, et retardé. Mais, j'y ai vu le meilleur.

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1 commentaire:

. a dit…

Celui que tu décris, n'est que le fruit de la société.

La société a besoin de gens comme ça.

Mais étant adolescent, provoqueur, révolutionnaire, nous ne voulons pas de cet ordre. Nous voulons tous être une personne non-formaté. Nous voulons être en contradiction avec ce qui nous forme.
Mais pour évoluer, pour grandir, nous sommes obligés de rentrer dans ce moule, même si celui-ci nous convient pas.

Par exemple, avec l'égoïsme.Quel métier ne peux-tu pas exercer sans être un minimum égoïste ? Aucun, même le RMIstes est égoïste. Le patron pense à lui, l'ouvrier pense d'abord à lui et pas à l'entreprise et au patron, le libérale ne pense qu'à lui, ... On travail tous dans un but, avoir sa paye à la fin du mois.

OH MON DIEU ! LA SOCIETE !