Six milliards de particules, six milliards de chances et une seule issue, la guerre. Un monde qui donne le vertige. Aux saints travestis de l'ignorance, de la drogue dans nos veines, de la haine dans nos drogues. Toujours la guerre. L'impatience des Hommes et les larmes versées sur le seuil de l'existence. L'alcool, la cigarette, nous, la fureur, nous et vous tous.
Et pourtant le temps persiste à nous donner des rêves, des rêves pour faire de nous des êtres uniques. Toi, tu franchiras caps et océans, planètes et étoiles. Moi, j'irais là bas, cueillir quelques fleurs pour toi. Destin dessiné sur une feuille de papier, dessins destinés à nos coeurs oubliés. Est-ce de l'amour nous disait Bob Marley ? Non, cela n'existe pas. Toutes les nuits sont les mêmes, toutes les étoiles se ressemblent et tout est une perte de temps. Mon Dieu, qu'est devenue cette rivière présente dans mes rêves ? Quelle prison et encore des mots pour peu de choses. Moutons aux âmes érotiques, il y a encore beaucoup à faire avant que la musique ne s'arrête. Ecoutes ces sons naturels et perces le secret des coquillages. Pirate, je suis, avant que le vent ne m'emporte. Partons au delà de cette frontière, là où toutes les fenêtres resteront ouvertes. Oui, sur un océan. Du sable fin dans l'air, de l'air dans nos yeux, des étoiles dans nos coeurs. Il ne reste plus qu'un chemin, celui d'un autre rythme, d'un autre monde, le tien. La plage n'est plus loin. Les cieux non plus. Ange gardien du territoire maudit, j'aime à plaisanter sur ce que tu dis. Accordes moi cette dernière valse ici même, sur un air de comptine. Ainsi continue nos jours et nos nuits au rythme de ton coeur, balancé dans l'air légère.
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Je me mur dans ce monde, derrière des visions d'horreurs, après tant d'années vécues. La fin aussi n'est plus loin. Ce fut un roman, ce fut tout ce que j'avais à dire. Trempé, le temps passe, sur mon vélo, à regarder les gens paresser. L'éphémère d'une âme noyée, et toujours ces gouttes de pluie, cette ville, vide. Misère pour eux. J'aurais tout imaginé, mais en vain j'aurais tout réalisé. Le bonheur est une fin tragique pour un Dieu qui ne veut rien entendre. Et le ciel redevînt bleu. Laissez vos valises ici, nous revoilà sur le mur. Et l'immensité d'un autre monde s'offrit à nous. La revoilà la rivière, la plage et notre étoile. Réveil précoce dans ce quotidien. Il n'y a plus de pain. C'est ici que se fini mon histoire pour te dire que je t'aime.
Pour toi, ma petite étoile.
1 commentaire:
moi aussi je t'aime.
merci...
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