samedi

I Want To Hold Your Hand


Une foule de sentiments comme une foule de gens. Tout le monde dans la rue, pour ne pas y finir, puis peu importe ça pourrait être pire. Croisant les doigts je fini mon café, comme tous les dandy, puis je remonte l'allée et je ne pense qu'à toi. Je m'en irais poser tous tes portraits sur toutes les orchidées, et j'écrirai notre histoire sur quelques bouts de papier. Je finirais ma journée comme toutes les autres journées, en regardant le ciel, tel que tu me l'avais déssiné. Toujours cette poésie qui lasse le dernier venu, et qui a déjà eutanasié le premier. Simple garçon, j'ai les yeux qui brillent et j'écris pour ne pas crier. Je me prends pour un poète avec mes formulations à deux balles, d'auteur baroque et rococo. J'avais des rêves pourtant, comme terminer mon enfance à 40 ans, devenir écrivain du monde, donner un sens à l'existence, voir la vie en rose, avoir envie d'autre chose. Devenir un idéal pour regarder les quelques étoiles, en ta compagnie. Voilà qui me reprend, je parle comme dans les rêves, comme un dérangé névrosé qui voudrait être écouté. Le pire m'attend, l'incompréhension totale, et puis merde, je n'ai plus soif d'idéal.
Encore et encore je vais blablatter sur ce blog, j'y vis comme dans du formol, et pourtant, ça me fait du bien. C'est un psychologue, c'est mon interlude hebdomadaire, mon psychoblog. Chaque phrase est pesée, chaque phrase doit donner un sens à mes écrits. Il y a bien plus derrière un mot, que le mot lui même.
Puis, j'ai toujours détésté parlé de moi, qu'est ce qui m'y force alors ? Je suis toujours en train de parler de moi. Et toi ?

Aucun commentaire: