On peut se demander si la photographie peut sauver les différentes identités culturelles qui forment notre monde, les peuples. Serait-ce uniquement une observation objective ou bien un temoignage contemporain affectant notre psychisme ? Pierre de Vallombreuse veut démontrer le contraire, il veut en dénouer avec l'image primitive des peuples et montrer la détresse d'autochtones mal dans le temps, notre temps. Comme des animaux, ils sont en voie d'extinction et son travail est celui d'un militant, un observateur militant, puisqu'avant tout photographe. Comme lui et comme Edgar Morin, je parlerais "d'integration désintegrante" voir même humiliante de ces peuples. A juger de vous même.
© Pierre de Vallombreuse
Les Dani (Papous), Irian Jaya, Indonésie, 1997. Un Dania commande un thé glacé dans un restaurant tenu par des colons javanais. Victime de racisme, il se vit servir un thé bouillant dont la corne de sa main lui empêcha de sentir la chaleur; ce n’est que lorsque le liquide se répandit dans sa gorge qu’il se brûla.Cet homme s’est amputé des phalanges de la main gauche, comme l’exige la coutume lors du décès d’un enfant ou d’une épouse.
Peuples de Pierre de Vallombreuseavec préface d’Edgar Morinaux, éditions Flammarion
2 commentaires:
its a wild world ancestral memories singing in my head
natives american song blowing through my brain
and sweet tears of shames flowing in my veins
Très belle photographie.
Mais je préfère le style de Capa ;)
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